Titre
Effets de balades immersives en forêts (Shinrin-Yoku) comparés aux balades en milieu urbain sur les paramètres physiques et psychologiques, étude BEFIT
Type
mémoire de master/maîtrise/licence
Institution
UNIL/CHUV/Unisanté + institutions partenaires
Auteur(s)
DE KALBERMATTEN, A.
Auteure/Auteur
Directrices/directeurs
NANCHEN, D.
Directeur⸱rice
SAUBADE, M.
Codirecteur⸱rice
Liens vers les personnes
Liens vers les unités
Faculté
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Accepté
Date de publication
2023
Nombre de pages
47
Langue
français
Résumé
2.1 Introduction
La pratique du Shinrin-yoku, ou bain de forêt, a suscité un vif intérêt ces dernières années en raison de
ses bienfaits thérapeutiques sur le bien-être physique et psychologique. Il s'agit d'une immersion
intentionnelle dans des environnements naturels, en particulier des forêts, avec un engagement sensoriel.
Des études ont montré que les bains de forêt peuvent améliorer le système immunitaire, réduire les
hormones de stress, abaisser la tension artérielle et avoir des effets positifs sur l'humeur et l'anxiété. La
plupart des recherches ont été menées au Japon et en Asie, mais il est nécessaire d'explorer ses effets
dans d'autres régions, y compris en Suisse. Notre étude est menée dans une forêt suisse afin d'évaluer
les avantages psychologiques et physiques de la thérapie forestière pour les personnes présentant des
facteurs de risque cardiovasculaire. Cette recherche pourrait favoriser l'intégration des bains de forêt
comme approche thérapeutique pour les patients en Suisse.
2.2 Objectifs
L'objectif de cette étude est de déterminer l'effet des "bains de forêt" sur des paramètres physiologiques
et psychologiques chez des individus présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire. Le
principal objectif est d'évaluer la différence dans la variation du score Total Mood Disturbance (TMD) du
questionnaire Profile Of Mood States (POMS) entre la forêt et l'environnement urbain, pour quantifier les
changements de bien-être psychologique. Les objectifs secondaires incluent l'analyse des différences
dans les paramètres de santé tels que la tension artérielle, la fréquence cardiaque, et la concentration
de cortisol salivaire entre les deux environnements.
2.3 Méthode
L'étude a utilisé un design en cross over avec deux traitements (forêt et environnement urbain) et deux
périodes (marche 1 et marche 2). Chaque participant a marché dans les deux environnements, le bois du
Jorat et en ville de Lausanne, pendant deux week-ends consécutifs. Nous avons recruté 30 participants,
âgés de plus de 40 ans et présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire (hypertension,
dyslipidémie ou surpoids). Les participants ont été évalués à l'aide du questionnaire POMS, de mesures
du cortisol salivaire et de mesures physiologiques avant et après chaque marche. Ces données ont été
analysées et les données des deux environnements ont été comparées entre elles. Des mesures
environnementales ont été récoltées pendant les promenades, mais ces données n’ont pas été analysée
dans ce travail.
2.4 Résultats
Nous retrouvons une différence significative avant et après les marches entre le score TMD du POMS de
l’environnement forestier et celui de l’environnement urbain, au bénéfice de la forêt. Nous observons une
moyenne de fréquence cardiaque plus basse en forêt qu’en ville après les marches, qui n’est pas retrouvée
pour les valeurs avant les marches. Il n’y a aucune différence significative dans la tension artérielle
diastolique et systolique, et le cortisol salivaire entre les deux environnements.
2.5 Conclusion
Cette étude démontre que des personnes présentant des facteurs de risques cardiovasculaires divers
bénéficient psychologiquement d’une unique marche en forêt de 1h30, par l’amélioration considérable de
leur humeur. Elle n’a pas permis de mettre en évidence des bénéfices au niveau des paramètres physique.
Néanmoins, elle nous a permis d’identifier des points d’amélioration en perspective d’une prochaine étude
à plus grande échelle.
La pratique du Shinrin-yoku, ou bain de forêt, a suscité un vif intérêt ces dernières années en raison de
ses bienfaits thérapeutiques sur le bien-être physique et psychologique. Il s'agit d'une immersion
intentionnelle dans des environnements naturels, en particulier des forêts, avec un engagement sensoriel.
Des études ont montré que les bains de forêt peuvent améliorer le système immunitaire, réduire les
hormones de stress, abaisser la tension artérielle et avoir des effets positifs sur l'humeur et l'anxiété. La
plupart des recherches ont été menées au Japon et en Asie, mais il est nécessaire d'explorer ses effets
dans d'autres régions, y compris en Suisse. Notre étude est menée dans une forêt suisse afin d'évaluer
les avantages psychologiques et physiques de la thérapie forestière pour les personnes présentant des
facteurs de risque cardiovasculaire. Cette recherche pourrait favoriser l'intégration des bains de forêt
comme approche thérapeutique pour les patients en Suisse.
2.2 Objectifs
L'objectif de cette étude est de déterminer l'effet des "bains de forêt" sur des paramètres physiologiques
et psychologiques chez des individus présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire. Le
principal objectif est d'évaluer la différence dans la variation du score Total Mood Disturbance (TMD) du
questionnaire Profile Of Mood States (POMS) entre la forêt et l'environnement urbain, pour quantifier les
changements de bien-être psychologique. Les objectifs secondaires incluent l'analyse des différences
dans les paramètres de santé tels que la tension artérielle, la fréquence cardiaque, et la concentration
de cortisol salivaire entre les deux environnements.
2.3 Méthode
L'étude a utilisé un design en cross over avec deux traitements (forêt et environnement urbain) et deux
périodes (marche 1 et marche 2). Chaque participant a marché dans les deux environnements, le bois du
Jorat et en ville de Lausanne, pendant deux week-ends consécutifs. Nous avons recruté 30 participants,
âgés de plus de 40 ans et présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire (hypertension,
dyslipidémie ou surpoids). Les participants ont été évalués à l'aide du questionnaire POMS, de mesures
du cortisol salivaire et de mesures physiologiques avant et après chaque marche. Ces données ont été
analysées et les données des deux environnements ont été comparées entre elles. Des mesures
environnementales ont été récoltées pendant les promenades, mais ces données n’ont pas été analysée
dans ce travail.
2.4 Résultats
Nous retrouvons une différence significative avant et après les marches entre le score TMD du POMS de
l’environnement forestier et celui de l’environnement urbain, au bénéfice de la forêt. Nous observons une
moyenne de fréquence cardiaque plus basse en forêt qu’en ville après les marches, qui n’est pas retrouvée
pour les valeurs avant les marches. Il n’y a aucune différence significative dans la tension artérielle
diastolique et systolique, et le cortisol salivaire entre les deux environnements.
2.5 Conclusion
Cette étude démontre que des personnes présentant des facteurs de risques cardiovasculaires divers
bénéficient psychologiquement d’une unique marche en forêt de 1h30, par l’amélioration considérable de
leur humeur. Elle n’a pas permis de mettre en évidence des bénéfices au niveau des paramètres physique.
Néanmoins, elle nous a permis d’identifier des points d’amélioration en perspective d’une prochaine étude
à plus grande échelle.
PID Serval
serval:BIB_866BF4A7FA75
Date de création
2024-08-08T13:39:43.756Z
Date de création dans IRIS
2025-05-20T23:07:40Z
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Nom
Mémoire no 9986 Mme De Kalbermatten.pdf
Version du manuscrit
imprimatur
Taille
2.61 MB
Format
Adobe PDF
PID Serval
serval:BIB_866BF4A7FA75.P001
Somme de contrôle
(MD5):ffe66a94ede2ab092d6aec5b16021928