Titre
Étude rétrospective des cellules ganglionnaires par optical coherence tomographie (OCT) chez des patients atteints de toxoplasmose oculaire dans la zone 1 de la rétine
Type
mémoire de master/maîtrise/licence
Institution
UNIL/CHUV/Unisanté + institutions partenaires
Auteur(s)
OBUCINA, A.
Auteure/Auteur
Directrices/directeurs
GUEX-CROSIER, Y.
Directeur⸱rice
Liens vers les personnes
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Faculté
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Accepté
Date de publication
2020
Nombre de pages
20
Langue
français
Résumé
Introduction :
La toxoplasmose est une maladie infectieuse endémique qui provoque diverses manifestations chez l’homme dont une atteinte de l’œil appelée toxoplasmose oculaire. Cette pathologie particulière peut dans certains cas nuire durablement à la vision soit lors d’atteinte de la rétine soit lors d’atteinte du nerf optique. Il est parfois difficile de différencier les atteintes rétiniennes des atteintes du nerf optique dues à la toxoplasmose comme ces deux entités sont toutes deux responsables d’une atteinte du champ visuel.
Objectif :
Le but de cette étude est de tenter de différencier les atteintes purement rétiniennes des atteintes du nerf optique grâce à l’OCT (Optical Coherence Tomography). Plus précisément, on s’intéresse à l’épaisseur du RNFL ainsi qu’à l’intégrité des cellules ganglionnaires. L’atteinte des cellules ganglionnaires étant un reflet des atteintes du nerf optique, cette étude doit permettre de définir les patients atteints de neuropathie optique liés à une toxoplasmose oculaire. Cette atteinte a été décrite par le terme de scotome de Jensen. Ainsi, on pourra potentiellement mieux connaitre l’incidence de la neuropathie optique lors de toxoplasmose oculaire.
Méthode :
Ceci est une étude pilote rétrospective dans laquelle ont été inclus 17 patients qui ont consulté l’unité d’immuno-infectiologie de l’Hôpital ophtalmique Jules Gonin durant la période allant du 06.06.2012 au 20.05.2020. Les examens OCT et de champ visuel ont été extraits en données brutes pour produire une analyse statistique.
Cette étude satisfait aux standards de la déclaration d’Helsinki sur les principes éthiques. En outre, elle n’a bénéficié d’aucun financement et ne fait pas l’objet de conflits d’intérêts.
Résultats :
On constate une différence entre le RNFL de l’œil atteint de toxoplasmose par rapport à l’œil controlatéral. Lors d’atteinte papillaire, l’épaisseur (μm) RNFL est de 125.1±24.5 contre 101.9±28.3 pour l’œil affecté par une toxoplasmose maculaire alors que pour l’œil sain, la valeur est de 94.8±9.4. Ces différentes mesures témoignent de la présence d’un œdème du nerf optique observé durant la phase aiguë de la maladie.
Conclusion :
L’œdème est plus marqué dans les formes de toxoplasmose papillaire que lors de toxoplasmose maculaire. Dans la maladie de Jensen, une atrophie du nerf optique s’installe après l’épisode initial. Cette atrophie correspond au scotome du champ visuel.
La toxoplasmose est une maladie infectieuse endémique qui provoque diverses manifestations chez l’homme dont une atteinte de l’œil appelée toxoplasmose oculaire. Cette pathologie particulière peut dans certains cas nuire durablement à la vision soit lors d’atteinte de la rétine soit lors d’atteinte du nerf optique. Il est parfois difficile de différencier les atteintes rétiniennes des atteintes du nerf optique dues à la toxoplasmose comme ces deux entités sont toutes deux responsables d’une atteinte du champ visuel.
Objectif :
Le but de cette étude est de tenter de différencier les atteintes purement rétiniennes des atteintes du nerf optique grâce à l’OCT (Optical Coherence Tomography). Plus précisément, on s’intéresse à l’épaisseur du RNFL ainsi qu’à l’intégrité des cellules ganglionnaires. L’atteinte des cellules ganglionnaires étant un reflet des atteintes du nerf optique, cette étude doit permettre de définir les patients atteints de neuropathie optique liés à une toxoplasmose oculaire. Cette atteinte a été décrite par le terme de scotome de Jensen. Ainsi, on pourra potentiellement mieux connaitre l’incidence de la neuropathie optique lors de toxoplasmose oculaire.
Méthode :
Ceci est une étude pilote rétrospective dans laquelle ont été inclus 17 patients qui ont consulté l’unité d’immuno-infectiologie de l’Hôpital ophtalmique Jules Gonin durant la période allant du 06.06.2012 au 20.05.2020. Les examens OCT et de champ visuel ont été extraits en données brutes pour produire une analyse statistique.
Cette étude satisfait aux standards de la déclaration d’Helsinki sur les principes éthiques. En outre, elle n’a bénéficié d’aucun financement et ne fait pas l’objet de conflits d’intérêts.
Résultats :
On constate une différence entre le RNFL de l’œil atteint de toxoplasmose par rapport à l’œil controlatéral. Lors d’atteinte papillaire, l’épaisseur (μm) RNFL est de 125.1±24.5 contre 101.9±28.3 pour l’œil affecté par une toxoplasmose maculaire alors que pour l’œil sain, la valeur est de 94.8±9.4. Ces différentes mesures témoignent de la présence d’un œdème du nerf optique observé durant la phase aiguë de la maladie.
Conclusion :
L’œdème est plus marqué dans les formes de toxoplasmose papillaire que lors de toxoplasmose maculaire. Dans la maladie de Jensen, une atrophie du nerf optique s’installe après l’épisode initial. Cette atrophie correspond au scotome du champ visuel.
Sujets
PID Serval
serval:BIB_91D332D14269
Date de création
2021-09-07T12:05:29.752Z
Date de création dans IRIS
2025-05-21T02:13:44Z
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Nom
Mémoire no 7496 M. Obucina.pdf
Version du manuscrit
imprimatur
Taille
9.08 MB
Format
Adobe PDF
PID Serval
serval:BIB_91D332D14269.P001
Somme de contrôle
(MD5):b6d6a1d0a7a4c66a59b7ce85b61534a0