Titre
Relations entre le poids la fécondité des reines de fourmis récemment accouplées et leur mode de fondation
Type
article
Institution
UNIL/CHUV/Unisanté + institutions partenaires
Périodique
Actes des Colloques Insectes Sociaux
Auteur(s)
Passera, L.
Auteure/Auteur
Keller, L.
Auteure/Auteur
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ISSN
0257-0076
Statut éditorial
Publié
Date de publication
1990
Volume
6
Première page
211
Dernière page/numéro d’article
218
Peer-reviewed
Oui
Langue
français
Résumé
Schématiquement on distingue chez les fourmis deux modes principaux de fondation des nouvelles sociétés: la fondation indépendante et la fondation dépendante. Ces deux stratégies entraînent des particularités biologiques importantes. On a étudié dans le présent travail les conséquences du type de fondation sur la fécondité des jeunes reines.
Chez les reines monogynes des espèces à fondation indépendante (Camponotus ligniperda, Camponotus herculeanus, Lasius niger), on observe une fécondité d'abord très faible puis qui augmente ensuite régulièrement avec le temps. Chez les reines polygynes des espèces à fondation dépendante (Plagiolepis pygmaea, Iridomyrmex humilis), la fécondité atteint pratiquement son niveau maximal dans les semaines qui suivent l'accouplement.
Ces différences dans le niveau de l'activité ovarienne sont confrontées à l'espérance de vie des femelles. ll apparaît que les espèces monogynes à fondation indépendante ont une durée de vie de plusieurs années; leur fécondité ne s'exprimera pleinement qu'au bout de plusieurs saisons d'activité. A l'inverse, les reines polygynes à fondation dépendante ont une vie bien plus courte; elles compensent ce handicap par une ponte qui atteint son niveau maximal dès la fondation.
Chez les reines monogynes des espèces à fondation indépendante (Camponotus ligniperda, Camponotus herculeanus, Lasius niger), on observe une fécondité d'abord très faible puis qui augmente ensuite régulièrement avec le temps. Chez les reines polygynes des espèces à fondation dépendante (Plagiolepis pygmaea, Iridomyrmex humilis), la fécondité atteint pratiquement son niveau maximal dans les semaines qui suivent l'accouplement.
Ces différences dans le niveau de l'activité ovarienne sont confrontées à l'espérance de vie des femelles. ll apparaît que les espèces monogynes à fondation indépendante ont une durée de vie de plusieurs années; leur fécondité ne s'exprimera pleinement qu'au bout de plusieurs saisons d'activité. A l'inverse, les reines polygynes à fondation dépendante ont une vie bien plus courte; elles compensent ce handicap par une ponte qui atteint son niveau maximal dès la fondation.
PID Serval
serval:BIB_1156C4A8D0C3
Date de création
2008-01-24T17:39:43.921Z
Date de création dans IRIS
2025-05-20T19:59:58Z
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Nom
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Version du manuscrit
published
Licence
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Taille
263.37 KB
Format
Adobe PDF
PID Serval
serval:BIB_1156C4A8D0C3.P001
URN
urn:nbn:ch:serval-BIB_1156C4A8D0C30
Somme de contrôle
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